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Je veux être contacté par un expertLe Maroc subit déjà les effets du dérèglement climatique : des vagues de chaleur record, atteignant 48 °C dans certaines régions en 2025, s’ajoutent à des sécheresses, à des inondations et à une intensification des aléas naturels. Selon la Banque mondiale, les risques naturels – inondations, séismes, tsunamis et sécheresses – coûtent en moyenne 800 millions de dollars par an au pays. L’urbanisation rapide et la vétusté d’une partie du parc bâti augmentent la vulnérabilité des villes marocaines à ces risques. Face à ce constat, adapter les bâtiments au climat n’est plus une option ; c’est un impératif pour protéger les usagers et assurer la continuité des activités.

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Je veux être contacté par un expertLes pouvoirs publics marocains ont posé les bases d’un cadre réglementaire pour améliorer la performance énergétique et la résilience du secteur du bâtiment.
La performance énergétique est au cœur de l’adaptation. Le bâtiment est l’un des plus gros consommateurs d’énergie au Maroc, représentant 33,6 % de la consommation totale. Pour réduire cet impact :
Tirer parti des techniques vernaculaires et de l’innovation
L’architecture traditionnelle marocaine a été pensée pour optimiser le confort thermique : des murs épais, des patios intérieurs et des ruelles ombragées favorisaient la ventilation naturelle et l’inertie thermique. La généralisation de modèles standardisés et importés a souvent abouti à des bâtiments mal adaptés au climat local. Pour y remédier, plusieurs pistes se dessinent :
Les bâtiments doivent aussi être conçus pour résister aux aléas naturels exacerbés par le changement climatique : inondations, glissements de terrain, vents violents et séismes. Des diagnostics de vulnérabilité, réalisés par des spécialistes, croisent les aléas probables avec les caractéristiques techniques d’un site pour déterminer les mesures d’adaptation – hauteur de soubassement, choix de matériaux, systèmes de drainage, etc. – et évaluer les coûts de l’inaction en termes de réparations et de pertes d’exploitation. Une fois ces diagnostics établis, l’intervention d’un bureau de contrôle technique comme SOCOTEC Maroc est cruciale : il vérifie que les prescriptions sont intégrées dans les plans d’exécution et que leur mise en œuvre sur chantier respecte les règles de l’art. En intégrant ces démarches dès la conception, les bâtiments sont mieux armés pour résister aux chocs et assurer la continuité d’usage.

Une réglementation ambitieuse ne suffit pas sans contrôles rigoureux. Les réglementations en matière de bâti sont considérées comme l’un des moyens les plus rentables pour réduire les risques liés à l’aménagement et à la construction : chaque dollar investi dans des mesures d’atténuation peut permettre d’économiser jusqu’à 13 dollars. Afin de garantir que ces normes soient appliquées et que les stratégies d’adaptation se traduisent en pratique, l’intervention d’un bureau de contrôle technique est essentielle. Ses missions vont de la vérification des études thermiques et du dimensionnement des parois à la surveillance des matériaux et de leur mise en œuvre, en passant par les audits énergétiques et le suivi de l’exploitation.
SOCOTEC Maroc s’inscrit pleinement dans cette démarche. Nos équipes accompagnent les maîtres d’ouvrage et les concepteurs en amont des projets pour intégrer les exigences d’adaptation et d’efficacité énergétique, puis réalisent des inspections régulières pour s’assurer que les chantiers respectent les normes. À travers ces interventions, nous contribuons à construire des bâtiments plus sûrs et plus résilients, tout en améliorant le confort et la performance énergétique des utilisateurs.
Une réglementation ambitieuse ne suffit pas sans contrôles rigoureux. Les réglementations en matière de bâti sont considérées comme l’un des moyens les plus rentables pour réduire les risques liés à l’aménagement et à la construction : chaque dollar investi dans des mesures d’atténuation peut permettre d’économiser jusqu’à 13 dollars. Afin de garantir que ces normes soient appliquées et que les stratégies d’adaptation se traduisent en pratique, l’intervention d’un bureau de contrôle technique est essentielle. Ses missions vont de la vérification des études thermiques et du dimensionnement des parois à la surveillance des matériaux et de leur mise en œuvre, en passant par les audits énergétiques et le suivi de l’exploitation.
SOCOTEC Maroc s’inscrit pleinement dans cette démarche. Nos équipes accompagnent les maîtres d’ouvrage et les concepteurs en amont des projets pour intégrer les exigences d’adaptation et d’efficacité énergétique, puis réalisent des inspections régulières pour s’assurer que les chantiers respectent les normes. À travers ces interventions, nous contribuons à construire des bâtiments plus sûrs et plus résilients, tout en améliorant le confort et la performance énergétique des utilisateurs.
Conclusion
Le dérèglement climatique est une réalité à laquelle le Maroc doit adapter son parc bâti. Les vagues de chaleur, les sécheresses et les risques naturels rappellent l’urgence de repenser la conception, la construction et l’exploitation des bâtiments. Un cadre réglementaire existe – RTC, RGC‑PE, révision du zonage climatique, objectifs de la CDN – mais sa pleine application nécessite un contrôle renforcé et une mobilisation de tous les acteurs. En misant sur des solutions adaptées au climat local (orientation, isolation, ventilation, végétalisation), en combinant efficacité énergétique et énergies renouvelables, et en intégrant les risques dès la conception, le Maroc peut construire des bâtiments capables de résister aux chocs climatiques tout en offrant des espaces de vie durables et confortables.

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